Francis Caillé : une vie autour du monde

C'était le 7 octobre 1972.....je prenais le départ devant la Mairie de Mérignac(33) pour un Tour du Monde en 2CV...Le début d'une aventure qui ne s'arrêterait pas. Ma route a croisé celle d'ethnologues, de savants, de chercheurs, de pilotes, d'ambassadeurs, de sportifs...mais aussi celle des Pygmées, des Fallachas, des Peuls et des Kikuyus. J'ai traversé des centaines de pays, fait des rencontres extraordinaires, ramené des kms de péllicule. J'ai créé 80TDMC dans le seul but de repartir de d'amener avec moi des chercheurs d'aventure aux quatre bouts du monde.

Francis,

Comments

[francis girard]

salut FRANCIS j'ai vu ta photo dans sud ouest ce jour je vois que tu est toujours dans le coin que deviens tu



mon mail francis.girard@cegetel.net

[Nonie]

MÉRIGNAC, VOYAGE. Francis Caillé, éternel globe-trotter, crée une entreprise pour emmener les amoureux de l'aventure au bout du monde et y vivre comme Robinson Crusoé

Sur les traces de Robinson


Sac à dos et vaccins à jour. Francis Caillé est toujours prêt à partir pour l'aventure. (Photo B. Bonnel)
A64 ans, Francis Caillé s'offre une vie d'étudiant. Il habite sur le campus de Bissy, dans une minuscule chambre envahie de souvenirs de voyages. Sur le mur, des cartes de la planète. Sur son bureau, une mappemonde. Et des photos. Sa passion depuis toujours. « À 9 ans, je voulais déjà faire le tour du monde, bercé par les récits de mon père, militaire dans la Coloniale, qui me parlait toujours de l'Indochine et de Pondichéry. » Et le rêve prend forme le 7 octobre 1972. Francis Caillé, salarié chez Ericsson, négocie cinq années sabbatiques. Il révise sa 2 CV, monte un budget et trace un itinéraire : « La mairie m'avait donné une subvention de 1 000 francs - à l'époque, c'était beaucoup - et le comité des fêtes, 300 francs. Avec un copain, on disposait de 2 000 francs pour faire le tour de la terre. Autant dire que nous projetions de travailler en cours de route. »
Soupçonnés d'espionnage
Ils traversent l'Europe, direction le Moyen-Orient. « Mais la guerre d'Iran nous avait contraints à bifurquer vers l'Arabie saoudite. Le plus beau pays du monde, avec des sables qui changent de couleur en permanence. »
À Djibouti, les deux globe-trotters trouvent un boulot d'électriciens. Dès que l'escarcelle est remplie, ils détalent vers de nouvelles aventures, grimpent au sommet du Kilimandjaro, entrent au Rwanda et au Burundi en guerre et y sont hébergés par des coopérants français. Ils vont vers le Zaïre : « Le deuxième plus beau pays du monde », sourit Francis Caillé. Au Sénégal, ils bossent pendant dix mois à l'ambassade des USA : « Jusqu'à ce qu'on nous vire car ils croyaient qu'on était des espions. »
Via Panama, Francis Caillé embarque, seul, pour le Japon, la Corée du Sud et la Malaisie. Entre-temps, en effet, il s'est fâché avec son coéquipier et sa 2 CV a rendu l'âme.
La boucle est bouclée. 1977 : retour chez Ericsson.
Se nourrir de poisson
Au boulot, il continue de rêver d'expédition. Et part redécouvrir la jungle guyanaise. En 2000, il crée Les Cafés de l'aventure. « Les gens venaient y raconter leurs périples. La formule a eu du succès et elle a été reprise ailleurs. » Même à la retraite, Francis Caillé a des fourmis dans les jambes. Et une idée : « Je viens de fonder une entreprise, 80 tours du monde en Cailléïdoscope. J'ai le projet d'amener des chercheurs d'aventure dans des contrées qu'ils ne connaissent pas et de les inviter à vivre comme Robinson Crusoé, en pêchant du poisson pour se nourrir. D'ailleurs, j'ai tout le matériel nécessaire. On pourrait commencer par la Guyane que je connais bien, et y passer un mois. La mise de fonds, comprenant le billet d'avion, sera de 2 000 euros. Je me charge de l'itinéraire. Mon job, ce sera d'être guide. » Lui est déjà prêt à partir. Son carnet de vaccination est en permanence à jour.
Contact : 06 68 1 3 08 71 ou 05 56 34 86 65. Courriel : francis.caille@club-internet.fr
Auteur : DOMINIQUE MANENC

[Nonie]

MÉRIGNAC, VOYAGE. Francis Caillé, éternel globe-trotter, crée une entreprise pour emmener les amoureux de l'aventure au bout du monde et y vivre comme Robinson Crusoé

Sur les traces de Robinson


Sac à dos et vaccins à jour.( Pas celui de la grippe A !!!!! ) Francis Caillé est toujours prêt à partir pour l'aventure. (Photo B. Bonnel)
A64 ans, Francis Caillé s'offre une vie d'étudiant. Il habite sur le campus de Bissy, dans une minuscule chambre envahie de souvenirs de voyages. Sur le mur, des cartes de la planète. Sur son bureau, une mappemonde. Et des photos. Sa passion depuis toujours. « À 9 ans, je voulais déjà faire le tour du monde, bercé par les récits de mon père, militaire dans la Coloniale, qui me parlait toujours de l'Indochine et de Pondichéry. » Et le rêve prend forme le 7 octobre 1972. Francis Caillé, salarié chez Ericsson, négocie cinq années sabbatiques. Il révise sa 2 CV, monte un budget et trace un itinéraire : « La mairie m'avait donné une subvention de 1 000 francs - à l'époque, c'était beaucoup - et le comité des fêtes, 300 francs. Avec un copain, on disposait de 2 000 francs pour faire le tour de la terre. Autant dire que nous projetions de travailler en cours de route. »
Soupçonnés d'espionnage
Ils traversent l'Europe, direction le Moyen-Orient. « Mais la guerre d'Iran nous avait contraints à bifurquer vers l'Arabie saoudite. Le plus beau pays du monde, avec des sables qui changent de couleur en permanence. »
À Djibouti, les deux globe-trotters trouvent un boulot d'électriciens. Dès que l'escarcelle est remplie, ils détalent vers de nouvelles aventures, grimpent au sommet du Kilimandjaro, entrent au Rwanda et au Burundi en guerre et y sont hébergés par des coopérants français. Ils vont vers le Zaïre : « Le deuxième plus beau pays du monde », sourit Francis Caillé. Au Sénégal, ils bossent pendant dix mois à l'ambassade des USA : « Jusqu'à ce qu'on nous vire car ils croyaient qu'on était des espions. »
Via Panama, Francis Caillé embarque, seul, pour le Japon, la Corée du Sud et la Malaisie. Entre-temps, en effet, il s'est fâché avec son coéquipier et sa 2 CV a rendu l'âme.
La boucle est bouclée. 1977 : retour chez Ericsson.
Se nourrir de poisson
Au boulot, il continue de rêver d'expédition. Et part redécouvrir la jungle guyanaise. En 2000, il crée Les Cafés de l'aventure. « Les gens venaient y raconter leurs périples. La formule a eu du succès et elle a été reprise ailleurs. » Même à la retraite, Francis Caillé a des fourmis dans les jambes. Et une idée : « Je viens de fonder une entreprise, 80 tours du monde en Cailléïdoscope. J'ai le projet d'amener des chercheurs d'aventure dans des contrées qu'ils ne connaissent pas et de les inviter à vivre comme Robinson Crusoé, en pêchant du poisson pour se nourrir. D'ailleurs, j'ai tout le matériel nécessaire. On pourrait commencer par la Guyane que je connais bien, et y passer un mois. La mise de fonds, comprenant le billet d'avion, sera de 2 000 euros. Je me charge de l'itinéraire. Mon job, ce sera d'être guide. » Lui est déjà prêt à partir. Son carnet de vaccination est en permanence à jour.
Contact : 06 68 1 3 08 71 ou 05 56 34 86 65. Courriel : francis.caille@club-internet.fr